… expatriée française depuis 1 an.
Elle nous a raconté son Montréal.

Qu’on se le dise, il fait bon vivre à Montréal.
Installée ici depuis bientôt 1 an, l’envie d’aller voir ailleurs n’est guère là… enfin pour y vivre.

Montréal, on y parle ma langue, ou presque, mais c’est clairement une métropole d’Amérique du Nord. Le dépaysement est total, mais pas trop déstabilisant.
La ville en elle même est un mélange (parfois douteux) d’architectures, un bouillon de cultures et un assortiment de quartiers aux identités propres. On s’y sent bien, été comme hiver. L’hiver d’ailleurs n’est pas si rude qu’on l’imagine. Ou bien c’est qu’on s’y prépare psychologiquement. Et l’été, le tout Montréal se côtoie dans les parcs, aux terrasses des bars, ou au bord des piscines extérieures. Adieu le stress, bonjour la dolce vita!

Pourtant, dans cette ville où l’on se sent bien immédiatement, on s’y sent aussi parfois comme un étranger. Oui, il faut être préparé à s’engager dans un processus d’intégration – plus ou moins long selon les personnes. Non, on ne trouve pas le job de nos rêves en deux semaines – il faut souvent passer par un périple fait de « jobines » et d’entrevues. Non, ce n’est pas parce qu’on parle un dialecte similaire que notre culture est similaire – bien au contraire, il faut s’adapter à un nouveau mode de vie et oublier ses petites habitudes de français, ou du moins les adapter.

Mais une fois cet effort d’intégration réalisé, Montréal offre une qualité de vie qu’il est devenu difficile de trouver en France par les temps qui courent. Je conseille cette aventure à quiconque recherche l’équilibre d’une vie où l’on prend le temps de vivre. Cela tombe bien, notre premier ministre a doublé la durée du PVT ainsi que ses quotas! De quoi apprécier davantage son aventure québécoise…