Dans la panoplie des choses à faire lorsque que tu débarques sur le continent
Nord-Americain le match de Football Americain n’est pas loin dans la liste
des indispensables, tout juste après: avoir pris un taxi à New-York, tiré au
fusil avec les rednecks, fait du canöe au milieu des sapins, commandé un café
chez Tim Hortons…
Direction le stade Percival-Molson donc en ce deuxième dimanche de septembre
pour compléter notre découverte culturelle de ce continent. Un
dimanche ensoleillé et agréable. C’est important de le préciser.
Beaucoup de monde aux abords du stade, mais au final uniquement 23 000 personnes,
assez peu c’est vrai, en même temps je viens de la ville qui possède le
plus beau/grand stade Français, comparaison difficile à soutenir.
Cela n’empêchera pas le spectacle d’être au rendez-vous.
Spectacle est d’ailleurs clairement le mot exact pour
définir ce qu’est un match de foot’ Americain (ou Canadien d
‘ailleurs).
On commence avec l’hymne du Canada, on enchaine avec 2 hélicoptères de
guerres qui survolent le stade sous les cris de la foule et des 500 soldats
Canadiens présents dans les gradins (en tant que spectateur).

alouettes montreal
Arrive ensuite le fameux et tellement typique « arrre youuu
reeeeeeeeaaaaddddyyyyy », cris, coup d’envoi, tas
de joueurs, pause, musique. Et c’est à partir de là que les choses
sérieuses commencent enfin s’arrêtent, puis recommencent, puis
s’arrêtent de nouveau.
Mais c’est insupportable !
Pour les gens d’ici le foot/soccer est ennuyeux. Et bien sachez que le
foot américain est sacrément « haché ». 4 quarts-temps de
15 minutes ce qui fait… voila vous calculez vite, 60 minutes. Et bien le
match dure… 3 heures (3h15 même pour ce match précis)
Mais que ce passe t-il durant ces 2 heures en plus ?
Le show.
Le vrai.
A base de cheerleaders, (pom pom girls) de fanfare, d’animations dans les
tribunes, de kiss cam et autres fanfreluches interactives. Il faut le
reconnaitre on ne s’ennuie pas tant que ça, en tout cas beaucoup moins que
pour un 0-0 lors d’un OM-Troyes début décembre…
Ah oui le match. Et bien on a pas saisi toutes les subtilités du reglement, mais
on a bien compris que les alouettes avaient perdu, 30-37, dommage car les
Montréalais avaient presque 20 points d’avance. a 20 minutes de la fin
(enfin 1h15) ce qui a eu le don d’agacer quelques Quebecois assis à nos
côtés « ostie de calisse de taberouette »
(orthographe approximatif) mais qui nous a bien fait rire.
Et au final même si on a pas tout compris, même si c’était long et même si
« on » a perdu, on a vraiment passé un bon moment.
A refaire, avec des Quebecois pour vivre la chose encore plus intensément.
Et d’ici là… les places pour notre premier match pour les Canadiens de Montréal (je vous laisse deviner de quel sport il s’agit) sont achetées.
ps: on va checker aussi du côté de la NBA #plaisir